Parisien de 49 ans autodidacte de la vie, j’ai quittĂ© les bancs de l’école Ă  17 ans. J’ai trĂšs vite compris que l’éducation nationale n’était pas l’endroit le plus Ă©panouissant pour moi.

AprĂšs avoir enchainĂ© les petits boulots j’intĂšgre le service militaire Ă  18 ans oĂč je ne me suis pas senti beaucoup plus Ă©panouie.

J’aurai aimĂ© n’embrasser que les filles mais ce ne fut malheureusement pas le cas, j’ai aussi embrassĂ© pendant plus de 10 annĂ©es une brillante carriĂšre de jeune cadre dynamique au sein de la Direction de la formation d’un grand groupe d’assurances. J’étais entrĂ© dans une espĂšce de normalitĂ© qui ne me correspondait pas, dans un monde de l’entreprise oĂč je ne me sentais pas Ă  ma place.

Mon frĂšre Laurent me transmet sa passion du théùtre. Je plaque ma brillante carriĂšre tracĂ©e jusqu’à la retraite et je me consacre tout entier Ă  ma nouvelle passion en intĂ©grant L’Ecole d’Art Dramatique "Les Enfants Terribles", un nom qui me correspondait plutĂŽt bien.

Je passe 5 années merveilleuses absorbé par cette passion dévorante.

En 2008 je fais le choix de quitter Paris et mon Art Dramatique pour suivre le soleil. J’en rencontre un autre, le Body Piercing. Je tombe amoureux de la French Riviera et d’Antibes en particulier.

Mon salon PopArt Piercing ouvre ses portes le 16 juillet 2008.

Avec le Piercing je retrouve un savoureux mĂ©lange et des similitudes avec ma passion pour le théùtre par l’échange, la crĂ©ation, la mise en beautĂ©, en scĂšne, en lumiĂšre. J’aime faire le parallĂšle entre le sourire que j’aperçois une fois l’acte rĂ©alisĂ© et les applaudissements Ă  la fin d’un spectacle.

Grégory Cyr, fondateur de Popart Piercing

Cela peut sembler Ă©trange mais j’aime les aiguilles, j’aime cet objet et l’histoire qu’il raconte. J’aime les manier avec douceur et bienveillance avec la mĂȘme rigueur qu’un conteur d’Alexandrins.

Rien ne me destinait à devenir Body Piercer mais le temps m’a permis d’analyser pourquoi je le suis devenu.

Je me devais d’affronter les aiguilles, c’était mon destin. La plus belle femme du monde, celle qui m’a donnĂ© naissance, les avait affrontĂ©s avec courage et dĂ©termination pendant 4 longues annĂ©es avant de perdre son combat contre la maladie Ă  l’aube de mon 8Ăšme anniversaire.

Enfant, aucun vaccin ne m’a jamais fait peur, j’allais chez le docteur comme un boxeur sur le ring.

Adulte, donner mon sang était un devoir, ma maniÚre de venir en aide aux gens malades.

Je n’ai pas seulement voulu affronter les aiguilles, j’ai voulu les dĂ©tourner du milieu mĂ©dical et de la maladie pour quelle puissent donner le sourire, mettre en beautĂ©, rendre heureux, donner de la confiance, permettre une meilleure acceptation de soi et des autres.

Le body Piercing est un art ancestral, multiculturels, intergénérationnel, il traverse les époques, les siÚcles et comme tout art il rassemble.

Le Piercing ce n’est plus une mode, c’est un accessoire de mode comme peuvent l’ĂȘtre un pantalon, une veste, des chaussures, une montre


Nous ne sommes pas victimes de la mode, nous sommes la mode.

Merci d’ĂȘtre arrivĂ© jusque-lĂ  et bienvenue dans l’univers du Piercing.

Grégory CYR

Fondateur de PopArt Piercing